Des associations au top clamait fièrement le Wasquehalien d’octobre.
Dans le même temps, la presse régionale s’intriguait du silence assourdissant qui entourait la liquidation judiciaire de la MJC. Action sociale inexistante ou au ralenti, soupçons de détournement de fonds publics … la liste des griefs est longue.
La réaction de la maire étonne: elle s’estime en droit de demander ce qui est fait de cet argent. Mais pourquoi ne l’a-t-elle pas fait plus tôt ? Aux manettes de la ville depuis 2014, il lui faut attendre décembre 2020 pour se rendre compte de si profondes dérives. Loin des promesses d’assainissement des comptes et de transparence, elle a versé jusqu’à 125 000 euros à cette structure, chaque année, sans veiller à leur bonne utilisation. L’équipe municipale disposait pourtant du bilan d’activités annuel et d’un représentant au conseil d’administration de la MJC.
Gérer sainement Wasquehal, ce n’est pas faire un chèque chaque année sans contrôle. Des contrats d’objectifs clairs avec les associations recevant plus de 100 000€ doivent être établis et rendus publics. Une commission à la vie associative impartiale doit être créée. C’est cela agir en accord avec ses discours de transparence.
Cécile CHALMIN, Benoit TIRMARCHE, Maxime VIEVILLE
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