Question posée au conseil municipal du 12 Avril 2023
Madame le Maire,
En ce début de printemps, il ne faudrait pas que ce soit la mini-forêt, pardon le microscopique bosquet, qui cache la misère végétale.
Les wasquehaliens ont observé l’abandon de nombreux espaces verts dans notre commune. Baladez vous entre le haut vinage et le port du dragon, en passant par la rue Delerue pour constater les dégats : les jardinières, parterres et autres bacs à fleurs sont nombreux dans l’espace public mais ils sont maintenant essentiellement occupées par quelques plantes sauvages et autres « mauvaises herbes ». Nous en déduisons que, par votre responsabilité, notre commune ne dispose plus du personnel pour l’entretien. Seules quelques plantes antérieures ont repoussé, à l’aide de graines portées par le vent et la faune, et peut être l’aide de quelques riverains soucieux de nature qui ont mis la main.
Le jardin Maxence Van Der Meersch devant l’hôtel de ville, un jardin d’ornement avec ses fleurs, ses vivaces et ses arbustes, a été ratiboisé et ne nous offre maintenant qu’une vulgaire pelouse. Même les ronds-points florissants sont laissés en jachère. Ils sont une exception française. Mais maintenant qu’ils sont là, il s’agirait de s’en occuper de manière intelligente.
N’oubliez pas, comme trop souvent, le quartier du Capreau, en particulier sa pointe nord, qui n’a que brique et béton à son horizon. Même le mini parc est en déshérence. Et dans les gazons poussent un peu ce que l’on veut. C’est une très bonne idée de laisser faire la nature, mais alors, aidons-là, semons des fleurs et plantes vivaces mélifères.
Au bout du compte, ce n’est pas quelques mètres de carré de ce que vous appelez des micro-forêts qui pourront rattraper une biodiversité mal en point.
Assumez devant les wasquehaliens et les wasquehaliennes que vous avez renoncé au fleurissement de notre commune parce qu’il vous fallait dégraisser le personnel municipal.
Les bienfaits de la nature en ville, selon un triptyque indissociable d’arbres, d’arbustes et de plantes florales, ne sont plus à prouver : ilots de fraicheur en ces temps de réchauffement climatique, réserve de protection pour les petites bêtes, insectes et oiseaux essentiels à notre survie, puits de carbone, et surtout un enjeu social et culturel
majeur : la beauté de nos paysages et de notre environnement quotidien. Les Wasquehaliennes et les Wasquehaliens en veulent, ils y ont droit.
À Croix, les habitants sont associés à cette politique de végétalisation : le conseil citoyen du quartier Saint Pierre a obtenu pour les habitants et habitantes la mise en place de permis de végétaliser, dédiés aux façades et aux devants des maisons de rue. C’est donc bien l’affaire de toutes et tous.
Compte tenu de ces éléments, quelles mesures comptez-vous prendre pour mettre en œuvre une politique ambitieuse de végétalisation et de fleurissement dans TOUS les quartiers de notre ville ?
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En cours de rédaction.