Bien choisir les “gros” investissements

Intervention de M. Vieville lors du conseil Municipal du jeudi 23 Novembre

Fait suite à l’intervention sur la situation inédite des finances à Wasquehal.

On entre dans une zone dans laquelle la ville n’a plus le droit à l’erreur. On ne peut plus se permettre de dépenser dans des projets inutiles ou des projets très coûteux. Les “gros” investissements devront être bien choisis !

La seule alternative, c’est l’augmentation des impôts. Et les impôts, à Wasquehal, ils augmentent tout seul tout simplement parce que les bases augmentent. C’est l’Etat qui les augmente et aujourd’hui, ces impôts ils augmentent.

On ne va donc pas pouvoir faire d’autres projets “colossaux” comme vous nous avez dit. On a parlé précédemment de la rénovation de l’Eglise, de la rénovation du Dojo. 

Alors oui le projet du Dojo est un projet très important à plus de 8 millions d’euros. En revanche, l’Eglise, non, on ne peut pas utiliser l’adjectif “colossal” si non, il y aura beaucoup de choses qualifiées de “colossales” à Wasquehal….

Mais ces deux projets emblématiques du moment à Wasquehal, en terme d’orientation budgétaire, ce n’est pas l’avenir.

Les “gros” projets, ça va être : 

  • les écoles : adaptation aux vagues de chaleur, rénovation des cours, rénovation des toitures
  • l’énergie : on peut se contenter du gaz actuel et ne pas passer à l’électricité mais si on fait ça et qu’un choc pétrolier arrive, Wasquehal est “foutue”. On se prend de nouveau 1 million d’euros ou 2 millions d’euros de dépenses supplémentaires et on ne sera plus à l’équilibre. On doit électrifier le chauffage à Wasquehal, on va devoir planifier cela. On va devoir mettre des panneaux solaires photovoltaïques. 

Aujourd’hui, la République fait confiance aux maires, elle leur dit que ce sont les “hussards de la transition écologique”. Et s’ils ne le font pas, je pense que l’Etat le fera à leur place parce que c’est tout simplement une question de sécurité énergétique au niveau national.

Et en plus, l’avantage des panneaux solaires photovoltaïques, c’est qu’il ne coûtent rien. On emprunte pour les installer, et l’emprunt est remboursé par les économies d’énergie réalisées.

Sur ces gros projets, la ville doit se doter d’un PPI, d’un plan pluriannuel d’investissements. Mme Savio l’a dit, nous n’avons pas de PPI. Et donc, nous ne pouvons pas nous prononcer sur les orientations budgétaires si nous ne savons pas dans quoi nous allons investir. C’est comme si nous étions à l’aveugle. Or, les “gros” investissements doivent être bien choisis !