De “L’école du Capreau” à “L’école Lili Leignel” : accord du conseil municipal

Le jeudi 15 Décembre, le Conseil Municipal de Wasquehal a voté à l’unanimité pour le changement de nom de l’école du Capreau, appelée aussi école Turgot.

Un changement de nom proposé par les élèves de CM2

Bravo tout d’abord à la professeur de la classe de CM2 qui a encadré le projet des élèves !

Et bravo aux élèves bien sûr ! C’est eux qui ont réalisé ce projet. Ils ont d’abord participé à une conférence de Lili Leignel le vendredi 14 Octobre, organisé en partenariat avec le collège Calmette et le lycée Cousteau.

Ils ont été touchés par les mots de Mme Leignel et il leur a été demandé de poursuivre leur réflexion : Comment porter le message de Mme Leignel ? Comment faire en sorte que ce qu’elle a vécu ne soit pas oublié ?

Ils ont alors eu cette idée de renommer l’école et ils l’ont proposé à la Mairie. Ils ont rédigé pour cela une lettre qui nous a été lue en Conseil Municipal et étaient en attente de notre réponse.

Vis-à-vis du sujet concerné et du travail engagé par les élèves, c’est un grand oui que le groupe Faisons Wasquehal Ensemble a apporté à cette demande.

Pour information, ce changement de nom est exceptionnel à Wasquehal et aussi lié au fait que l’école du Capreau est la seule de la commune à ne pas avoir de nom de personne.

Avis du Conseil d’école et validation par l’Inspection académique

Il reste maintenant à obtenir l’accord du Conseil d’école où siègent notamment les parents d’élèves.

Une fois cet accord obtenu, l’Inspection académique validera en définitive le changement de nom.

Un regret toutefois

Le groupe FWE a un regret : ni les élèves, ni la professeur concernée n’apparaissent dans la délibération proposée au vote en conseil municipal. Il s’agit sans doute d’un oubli des services de la Mairie. Cela arrive. Avec cet article et celui de la Voix du Nord, ils sont maintenant mentionnés à l’écrit !

Lili Leignel, voir sa page Wikipedia

Lili Leignel est une rescaptée de la Shoah. Elle témoigne régulièrement auprès d’écoliers et de collégiens.

Ses parents, juifs hongrois, sont venus s’installer en France (Mme Leignel est née à Croix) car persécutés et victimes de l’idéologie nazie. A 11 ans, elle est déportée avec sa mère et ses deux frères, dans un camp de concentration allemand. Son père, déporté dans un autre camp, a été exécuté avant la libération.